dimanche 24 janvier 2016

Nouvelle lecture

Voici le 4ème livre de Jean-Yves Le Naour sur la Première Guerre Mondiale. Celui-ci à pour titre 1917 qui traite de l'année 1917, je suis très fort quand même.
Ce volume m'a bien plus comme celui de 1914, certes il est comme les autres assez centré franco-français mais moins de politique intérieure.
C'est une année cruciale avec l'entrée en guerre des USA, la révolution Russe, c'est aussi l'offensive Nivelle qui débouchera sur des mutineries dans l'armée française, pas aussi forte que dans certains livres anglo-saxons traitant ce sujet.
L'effondrement italien à Caporetto et son rétablissement sur la Piave, la guerre sous-marine allemande à outrance.
Mais comme toujours certains sujets sont survolés voir ignorés






1917 est une année de rupture. Le peuple épuisé, las de la guerre, doute et réclame la paix. Chacun cherche une porte de sortie honorable : le gouvernement français hésite, la Grande-Bretagne s'effraie, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg, qui voudrait en finir, est congédié, tandis que la Russie renverse le tsar. L'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles I er, et le pape Benoît XV élaborent quant à eux des projets de paix. 
En vain, personne n'étant prêt à en payer le prix. 1917 est aussi l'année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XX e siècle, avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchevique. La guerre, non plus nationale mais idéologique, échappe aux Européens et fait apparaître un monde nouveau, coincé entre deux messianismes : l'idéalisme wilsonien et le communisme. 
 Après 1914. La grande illusion, 1915. L'enlisement et 1916. L'enfer, Jean-Yves Le Naour continue de mettre son talent narratif au service de l'histoire et raconte avec brio cette année charnière. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n'épargne aucune grande figure. De l'échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l'Autriche, aux basses manœuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé.

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