mercredi 31 décembre 2014

Vae Victis 120

Voici la sortie du numéro 120 de Vae Victis


Sommaire du numéro 120 :

- NOUVEAU : Jeux sur carte, toutes les nouveautés
- ANALYSE : The Supreme Commander (GMT)
- ANALYSE : Wars and Battles (Kermorio & Battle Factory)
- ANALYSE : Napoleon against Europe (Hexasim)
- HOBBY : Urban Operation, interview du concepteur
- ANALYSE : Warfighter (DVG)
- ANALYSE : D-Day at Tarawa (DG)
- ANALYSE : Battle for Stalingrad (DVG)
- ANALYSE : Battle for Stalingrad (DVG)
- SCÉNARIOS : Ronceveaux 778, 812 et 824 pour les Rois Francs
- ART DE LA GUERRE : Le crépuscule des Maréchaux, 1814
- ART DE LA GUERRE : La bataille de Colmar 1945
- SCÉNARIOS : Colmar 1945 pour ASL
- RÈGLES FIGURINES + SCÉNARIOS : Guerre éclair !
- COMPTE-RENDU + TECHNIQUE : Les Croisades pour Art de la Guerre V3
- HOBBY : Peintures ibériques
- CAMPAGNE : Blücher marche sur Paris, 1814
- NOUVEAU : La bibliothèque stratégique
- NOUVEAU : Le journal de marche
- NOUVEAU : Les règles de jeu avec figurines
- NOUVEAU : La parade des miniatures
- NOUVEAU : La revue des revues

Et j'en profite aussi pour vous souhaitez une bonne année ludique avec pleins de chance aux dés et surtout de franche rigolade.




















jeudi 11 décembre 2014

Ligne de Front 52

Il y a quelques temps est sorti le numéro 52 de Ligne de Front.
C'est un excellent numéro, pour moi un des meilleurs de sorti, l'article sur "si les américains avaient envahit le Japon et le point de vue allemand sur Arnhem sont vraiment intéressant.
Pour tout amateur de WW2 c'est un must.



Sommaire du numéro 52 :

Et si les américains avaient envahit le Japon

«Downfall» contre «Ketsu-go»

« Nous devons être préparés à accepter de lourdes pertes lorsque nous envahirons le Japon. Nos précédents succès contre des unités mal nourries et pauvrement ravitaillées, écrasées par notre surpuissance navale et aérienne, ne devraient pas servir de seule base pour estimer le type de résistance que nous rencontrerons dans la métropole japonaise, où les lignes de communication ennemies seront courtes et le ravitaillement plus adéquat. »
L’amiral Nimitz à l’amiral King, juin 1945

Retour à Arnhem

La bataille du point de vue allemand

Parfois présentée comme un échec complet, l’opération anglo-américaine « Market-Garden » est considérée comme l’un des derniers succès tactiques des forces armées allemandes sur le front de l’Ouest. Ses détracteurs – du côté anglo-saxon – ont donc été longtemps légion. Cependant, en dépit des nombreuses erreurs commises dans toutes ses phases, ce pari audacieux était jouable. Rappelons que, dans le contexte et l’atmosphère de l’époque, les Alliés entrevoient une fin rapide de la guerre et que, malgré leurs divergences profondes sur leurs stratégies respectives, Anglais et Américains sont parvenus à s’accorder pour planifier cette opération aéroportée d’une ampleur sans précédent.

L'industrie d'armement du IIIe Reich

Confrontée à la guerre

Pas loin de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le conflit provoqué par l’Allemagne nazie demeure un objet de fascination pour une très grande partie des amateurs d’histoire du XXe siècle. Cette fascination est partiellement due à la qualité – si pas l’esthétique – de la majorité des matériels et armements divers mis au point et fabriqués par l’industrie de guerre de III. Reich. On ignore cependant trop souvent que c’est cette légendaire qualité – parfois surfaite – qui est partiellement responsable de la défaite allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Guderian marche sur Gomel

Hitler choisit de frapper en Ukraine

Lancée par la Panzergruppe « Guderian » et la 2. Armee, la marche sur Gomel doit soulager le flanc Sud de la Heeresgruppe « Mitte », soumise à une terrible bataille d’attrition à Smolensk. Mais la Wehrmacht va faire mieux : en près de trois semaines, elle va liquider les défenses soviétiques à l’ouest du Dniepr et de la Dvina et conforter Hitler dans son choix de faire pivoter l’axe d’effort vers l’Ukraine et ses richesses.

La guerre... des effectifs

Ou les aléas de la mobilisation humaine

Lorsque les historiens parlent aujourd’hui d’effort de guerre, cela concerne en premier lieu la recherche du consensus politique et l’adhésion de la population, puis, en second lieu, l’effort économique et industriel nécessaire pour produire les armes, munitions et équipements.
Or, il est un sujet rarement traité, pourtant central, celui de la mobilisation humaine de la nation, bien plus complexe qu’on l’imagine généralement. Cet article, qui comprend forcément beaucoup de chiffres, a pour but d’en donner un aperçu en ce qui concerne la France.

Les Nebelwerfer

Lanceurs de fumigènes explosifs !

Pour comprendre l’emploi du brouillard artificiel dans les conflits modernes, un bref retour en arrière est nécessaire. Les lecteurs ont en tête ces images ou tableaux des guerres précédentes où, après les premières salves de canons ou de mousqueterie, de grandes masses de fumées de poudre se répandaient sur les champs de bataille.

lundi 6 octobre 2014

Nouvelle lecture

Je viens de terminer cette excellente biographie de Charlemagne de Georges Minois, plus de 800 pages mais ça se lit comme un roman.
Il faut dire que c'est une période que je connais vraiment pas beaucoup, mais le livre est passionnant, une première partie traite du mythe de Charlemagne qui commence dès son règne et va jusqu'à nous.
En passant par les rois de France, les Empereurs germaniques jusqu'au nazis.

Le deuxième partie largement la plus grosse est la biographie par elle même qui parle presque uniquement de son règne, Charlemagne était un grand gaillard pour l'époque, robuste, infatigable et très persévérant.
Jusque tard dans sa vie tout les ans il partait en campagne, soit principalement contre la Saxe au début, puis les Lombards, les Avars etc..., en fait tous les peuples qui jouxtaient son empire.
Sexuellement c'était aussi un chaud lapin, il a eu plusieurs femmes et des maitresses aussi qui lui donnèrent des batards, des filles et des garçons dont le futur Louis le Pieux.
La gestion de son immense Empire fut toujours très difficile, le manque de moyen et de personnels étaient flagrant, les Missi Dominici, ses envoyés spéciaux n'arrivaient pas à tous gérer.
Il faut dire que les fonctionnaires pour son empire équivalait en nombre à ceux d'une ville de 20000 habitants de nos jours, nous sommes très loin de la masse innombrable des fonctionnaire de notre République.

La troisième partie traite de son empire, les paysans très pauvres, des ressources agricoles qui furent pratiquement tout le temps à la limite de la famine, des religieux, de l'armée, du commerce etc...
Je le conseil à tous les amateurs de cette période car le livre de Georges Minois, comme celui sur la Guerre de Cent Ans est d'une grande richesse.




Ce nouveau Charlemagne est au sens strict la première véritable biographie du personnage, c’est-à-dire le premier récit chronologique de sa vie, seule façon de restituer son évolution psychologique. Jusqu’ici, en raison de la confusion des sources, les auteurs procédaient de façon thématique (Charlemagne et les Lombards, Charlemagne et les Saxons…), d’où un Charlemagne parcellaire, émietté, loin de tout aspect humain. Toutes les sources disponibles (chartes, cartulaires, chroniques) et la masse considérable de travaux historiques qui lui ont été consacré ont été ici utilisées. 
L’auteur explore également son histoire mythique et légendaire, à travers tous ses avatars, ses récupérations et manipulations jusqu’à l’époque actuelle et débouche sur la dimension européenne du personnage, érigé en “Père de l’Europe”. Celui qui apparaît pour beaucoup comme un mythe est présenté sous son aspect humain, avec ses points noirs, comme sa violence. 
Il apparaît au final comme l’unificateur d’un continent qu’il tire de sa romanité pour le faire entrer dans le Moyen Age, ce qui ressort de l’étude du contexte social, économique et culturel de l’empire carolingien. Loin de tout esprit hagiographique et avec l’humour, la distance et la précision qu’on lui connaît, Georges Minois s’adresse autant à l’historien qu’à l'amateur.

Poche: 885 pages
Editeur : PERRIN (16 janvier 2014)
Collection : Tempus


mardi 2 septembre 2014

Ligne de Front 51

Voici la sortie du numéro 51, de l'excellent revue Ligne de Front


Sommaire de ce numéro 51 : 

- SS Panzer_Korps : L'arme fatale ?
- Les chemises noires sur le front russe : Histoire de la 63ème Legione d'assalto CCNN "Tagliamento"
- La bataille de Jebsheim : Ou comment déverouiller la porte de Colmar
- Opération Varsity : Mars 1945, la dernière Drop Zone
- Helmut von Pannwitz : L'allemand qui voulait être cosaque
- Le lance-flammes
- Montgomery : L'artiste des batailles



lundi 1 septembre 2014

Vae Victis 118

Après pas mal de semaines d'absence me revoilà.
Cette semaine je viens d'acquérir le dernier Vae Victis, le numéro 118


Au sommaire de ce numéro 118 :

- NOUVEAU : Jeux sur carte, toutes les nouveautés
- ANALYSE : Amateurs to Arms (CoA)
- ANALYSE : Obbedisco (Acies Edizioni)
- ANALYSE : Hoplite (GMT)
- ANALYSE : Circle of Fire (AtO)
- ANALYSE : Stormover Dien Bien Phu (MMP)
- ANALYSE : Les Guerres de Louis XI (Ludifolie)
- ANALYSE : Reluctant Ennemies (MMP)
- ART DE LA GUERRE : La croisade des chevaliers Porte-Glaive aux XIIe et XIIIe siècles
- ART DE LA GUERRE : Le Premier Régiment de France 1943-1944
- SCÉNARIOS : France 1944 pour M44 et ASL
- SCENARIO : La bataille de Lyndanise 1219 pour A la Charge
- ART DE LA GUERRE + SCENARIO : La bataille de l'Hydaspe, Alexandre face à Porus
- SCENARIO : Nordlingen 1634 pour l'Art de la Guerre Renaissance
- HISTOIRE + RÈGLES : Age of Dreadnoughts (Mongoose Publishing)
- ART DE LA GUERRE + SCÉNARIOS : Les Zeppelins 1916-1918 pour Chevaliers des Airs et le Temps des As
- NOUVEAU : La bibliothèque stratégique et les nouveautés BD
- HOBBY : Le journal de marche
- NOUVEAU : Les règles de jeu avec figurines
- NOUVEAU : La parade des miniatures et les figurines plastiques + la revue des revues
- JEU COMPLET : De Sang et de tourbe


dimanche 6 juillet 2014

Ligne de Front n°50

Voici la sortie de Ligne de Front des excellentes éditions Caraktère



Sommaire du numéro : 50


Opération «Overlord»

Le rendez-vous manqué de la Wehrmacht

En ce nouvel anniversaire célébrant la plus gigantesque campagne planifiée par les Alliés occidentaux au cours de la Seconde Guerre mondiale, il nous a semblé opportun de réexaminer le Jour‑J, principalement du point de vue allemand, et tenter soit d’y apporter de nouvelles interprétations, soit de mettre des « coups de projecteur » sur certains aspects peu mis en relief jusqu’alors.

L'Angleterre et la guerre de l'anthrax

Bien que l’utilisation d’armes biologiques ait été interdite par le Protocole de Genève en 1925, certains scientifiques n’en poursuivent pas moins les recherches à ce sujet, d’abord sous forme de mesures préventives et défensives, puis, avec l’imminence de la guerre, dans le domaine de l’arme offensive.

Ferdinand Schörner

Le dernier maréchal de la Heer

Grand, massif, la mâchoire carrée, le visage fermé, les yeux se cachant derrière des lunettes cerclées, tel apparaît Ferdinand Schörner sur les photos prises de lui pendant la Seconde Guerre mondiale. Le personnage n’a jamais eu une bonne réputation. Outre son attachement au Régime, on souligne sa dureté et son intransigeance, voire sa brutalité ainsi qu’une fin peu glorieuse. Son parcours n’en reste pas moins exceptionnel. En un peu plus de cinq ans (septembre 1939 – mai 1945), Schörner franchit tous les grades, de colonel à maréchal, et assume tous les commandements, du régiment au groupe d’armées. Un cas unique dans la Wehrmacht.

A deux doigts de la victoire

Sanglants combats pour l'usine "Barricade"

Depuis le 2 septembre 1942, la ville de Stalingrad est encerclée par la 6. Armee du General der Panzertruppen Paulus. À la date du 13 octobre, celle‑ci a capturé les cités ouvrières et les éminences au nord-est de Stalingrad. Devant elle, quatre énormes usines dominent l’horizon : celle de produits chimiques Lazur, les ateliers métallurgiques « Octobre rouge », l’usine d’artillerie « Barricade » et celle de tracteurs « Dzerjinski ». C’est dans ce quartier des usines, transformé en zone fortifiée par les rescapés de la 62e Armée soviétique, que vont dès lors se focaliser les combats. Ce gigantesque complexe industriel a subi d’importants dommages, du fait de la Luftwaffe notamment. Pour l’assaut terrestre, le 51. Armee-Korps du General der Artillerie Seydlitz regroupe ses forces sur les éminences au nord-est de la lisière du village ouvrier « Barricade ». Cette nouvelle phase offensive, qui va débuter le 14 octobre, va donner lieu à des combats particulièrement ravageurs, qui vont amener la 62e Armée soviétique du général Tchouïkov au bord du gouffre.

 Les anges à l'aube

La libération du camp de Los Baños

Janvier 1945 : alors que les Américains débarquent sur Luçon, une course contre la montre s’engage pour sauver les dizaines de milliers de soldats américains et philippins tombés aux mains des Japonais deux ans et demi plus tôt, ainsi que les nombreux internés civils provenant de pays alliés. Trois opérations sont lancées dans ce but : la dernière consiste en la combinaison d’une percée mécanisée, d’une intervention aéroportée et d’une action amphibie.

L'emploi de l'artillerie sur rail

Allemande

En novembre 1918, l’artillerie lourde sur voie ferrée allemande, créée tardivement en 1916, représente encore une force considérable de près de cent pièces lourdes et très lourdes.
En effet, l’Armée impériale, après avoir privilégié l’emploi de pièces lourdes de la schwerste Artillerie de très gros calibre au début de la Grande Guerre, s’est tournée ensuite vers des pièces fixes à longue portée aptes à battre les objectifs stratégiques de l’arrière front.

Les Seals

70 ans d'excellence militaire

SEAL, quatre lettres mythiques signifiant SEa, Air, Land, symbole des trois dimensions dans lesquelles évoluent ces combattants américains d’exception. Mais au fait, pourquoi 70 ans ? Parce que l’on considère généralement que leur lignage plonge dans le passé jusqu’à la mise sur pied des Naval Combat Demolition Units (NCDU) chargées, en juillet 1943 lors de l’opération « Husky » (invasion alliée de la Sicile dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale), de détruire les obstacles subaquatiques gênant les opérations de débarquement. Mais l’histoire est têtue et fait souvent fi des simplifications trop hâtives. Car en vérité, l’affaire apparaît être tout de même plus ancienne que cela.

lundi 30 juin 2014

Vae Victis 117

Sortie du numéro 117 du magazine Vae Victis, bon numéro pour moi celui-ci



Sommaire du numéro 117 :

NOUVEAU : Jeux de carte, toutes les nouveautés

ANALYSE : War of the Suns (MMP)

ANALYSE : Vauchamps 1814 (AtO)

ANALYSE : Heroes of Noramandie (Devil Pig Games)

ANALYSE : Le retour de l'Empereur (Pratzen Editions)

COMPTE-RENDU : Sea Lion (GMT)

ANALYSE : Opération Commando (Ajax Games)

ANALYSE : These Brave Fellows (AtO)

ANALYSE : Blue Max (Edge Entertainment)

ANALYSE : Blood & Roses (GMT)

ART DE LA GUERRE : Les guerres de religion, les batailles de Dreux, La Roche-L'Abeille, Coutras

ART DE LA GUERRE : L'essor de l'aviation française durant la Grande Guerre

HOBBY : L'évolution de l'Art de la Guerre

SCENARIO : La bataille de Paris 1814 - multi-règles

SCENARIO : Opération Cobra pour Omaha

STRATÉGIES : Le temps des compagnies d'ordonnance (1373-1550)

NOUVEAU : La bibliothèque stratégique

HOBBY : Le journal de marche

NOUVEAU : Les règles de jeu avec figurines

NOUVEAU : La parade des miniatures et les figurines plastiques + La revue des revues

 


mardi 24 juin 2014

Nouvelle lecture



J’ai lu il y a quelques temps cet excellent livre qui parle de la période du 6 juin à début août 1944, encore un livre sur le débarquement me direz-vous, oui mais cette fois-ci, l’auteur se penche du côté des méchants.
L’auteur nous raconte que comme souvent sous le 3ème Reich c’est le vrai bordel, tout le monde à son petit pré carré, Rundstedt commande les unités de l’OB West mais pas d’autres comme les Panzerdivisionnen, Rommel lui aussi commande des unités de l’Heeresgruppe B mais pas d’autres, il aussi faut l’accord d’Hitler etc…

La bataille du débarquement fut un combat terrible pour les allemands, l’omniprésence de l’aviation tactique alliée empêchant tout mouvement de jour, contrairement aux idées reçus l’aviation n’a pas détruit les panzers, mais à causer d’énormes dégâts dans la logistique, essence, munitions, nourritures etc…
La lenteur des anglais devant Caen à permis à quelques très bonnes unités de résister pendant deux mois alors qu’un bon coup de main aurait pu aboutir à la capture de Caen.
Le bocage fut un très bon allié des troupes allemandes embusquées ou ils firent des ravages dans les rangs des troupes américaines inexpérimentées.

Je le conseil vivement à tous les amateurs de WW2 et de front de l’Ouest car c’est une autre vision du D-Day.




Description de l'ouvrage

6 juin 1944, au Berghof. Suivant son habitude, Hitler s'est couché tard, vers trois heures du matin. Il ignore que les combats ont commencé en Normandie. S'agit-il de l'Invasion, du véritable Débarquement ? On hésite à réveiller le maître du Reich. À quoi bon s'il ne s'agit que d'opérations de faible envergure ? À midi, Hitler laisse tomber ce commentaire laconique : «Alors, ça y est.»
À ce moment-là, l'armée allemande affronte les Alliés depuis près de dix heures. La bataille des plages est engagée depuis l'aube et, dans les bunkers du mur de l'Atlantique, les soldats allemands luttent avec l'énergie du désespoir. Puis viennent la guerre des haies et les combats pour Caen et Saint-Lô.

Cette bataille, la plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale, scelle la défaite du IIIe Reich. Or pourquoi et comment l'armée allemande, si expérimentée, a-t-elle finalement été vaincue ? Au jour le jour, Benoît Rondeau retrace le Jour J et les cent jours de la bataille de Normandie tels que les ont vécus les Allemands, du simple soldat au général du Reich. Ce faisant, il nous livre une nouvelle histoire du Débarquement.

Benoît Rondeau fut chercheur à la Fondation pour la mémoire de la déportation. Il est l'auteur de La Grande Guerre au Moyen-Orient (2009), Afrikakorps, l'armée de Rommel (Tallandier, 2013) et co-auteur du Dictionnaire du Débarquement (2011).