Sommaire du numéro : 50
Opération «Overlord»
Le rendez-vous manqué de la Wehrmacht
En ce nouvel
anniversaire célébrant la plus gigantesque campagne planifiée par les Alliés
occidentaux au cours de la Seconde Guerre mondiale, il nous a semblé opportun
de réexaminer le Jour‑J, principalement du point de vue allemand, et tenter
soit d’y apporter de nouvelles interprétations, soit de mettre des « coups
de projecteur » sur certains aspects peu mis en relief jusqu’alors.
L'Angleterre et la guerre de l'anthrax
Bien
que l’utilisation d’armes biologiques ait été interdite par le Protocole de
Genève en 1925, certains scientifiques n’en poursuivent pas moins les
recherches à ce sujet, d’abord sous forme de mesures préventives et défensives,
puis, avec l’imminence de la guerre, dans le domaine de l’arme offensive.
Ferdinand Schörner
Le dernier maréchal de la Heer
Grand,
massif, la mâchoire carrée, le visage fermé, les yeux se cachant derrière des
lunettes cerclées, tel apparaît Ferdinand Schörner sur les photos prises de lui
pendant la Seconde Guerre mondiale. Le personnage n’a jamais eu une bonne
réputation. Outre son attachement au Régime, on souligne sa dureté et son
intransigeance, voire sa brutalité ainsi qu’une fin peu glorieuse. Son parcours
n’en reste pas moins exceptionnel. En un peu plus de cinq ans (septembre 1939 –
mai 1945), Schörner franchit tous les grades, de colonel à maréchal, et assume
tous les commandements, du régiment au groupe d’armées. Un cas unique dans la
Wehrmacht.
A deux doigts de la victoire
Sanglants combats pour l'usine "Barricade"
Depuis
le 2 septembre 1942, la ville de Stalingrad est encerclée par la 6. Armee du
General der Panzertruppen Paulus. À la date du 13 octobre, celle‑ci a
capturé les cités ouvrières et les éminences au nord-est de Stalingrad. Devant
elle, quatre énormes usines dominent l’horizon : celle de produits
chimiques Lazur, les ateliers métallurgiques « Octobre rouge »,
l’usine d’artillerie « Barricade » et celle de tracteurs
« Dzerjinski ». C’est dans ce quartier des usines, transformé en zone
fortifiée par les rescapés de la 62e Armée soviétique, que vont dès lors se
focaliser les combats. Ce gigantesque complexe industriel a subi d’importants
dommages, du fait de la Luftwaffe notamment. Pour l’assaut terrestre, le 51.
Armee-Korps du General der Artillerie Seydlitz regroupe ses forces sur les
éminences au nord-est de la lisière du village ouvrier « Barricade ».
Cette nouvelle phase offensive, qui va débuter le 14 octobre, va donner
lieu à des combats particulièrement ravageurs, qui vont amener la 62e Armée
soviétique du général Tchouïkov au bord du gouffre.
Les anges à l'aube
La libération du camp de Los Baños
Janvier
1945 : alors que les Américains débarquent sur Luçon, une course contre la
montre s’engage pour sauver les dizaines de milliers de soldats américains et
philippins tombés aux mains des Japonais deux ans et demi plus tôt, ainsi que
les nombreux internés civils provenant de pays alliés. Trois opérations sont
lancées dans ce but : la dernière consiste en la combinaison d’une percée
mécanisée, d’une intervention aéroportée et d’une action amphibie.
L'emploi de l'artillerie sur rail
Allemande
En
novembre 1918, l’artillerie lourde sur voie ferrée allemande, créée tardivement
en 1916, représente encore une force considérable de près de cent pièces
lourdes et très lourdes.
En effet, l’Armée impériale, après avoir privilégié l’emploi de pièces lourdes de la schwerste Artillerie de très gros calibre au début de la Grande Guerre, s’est tournée ensuite vers des pièces fixes à longue portée aptes à battre les objectifs stratégiques de l’arrière front.
En effet, l’Armée impériale, après avoir privilégié l’emploi de pièces lourdes de la schwerste Artillerie de très gros calibre au début de la Grande Guerre, s’est tournée ensuite vers des pièces fixes à longue portée aptes à battre les objectifs stratégiques de l’arrière front.
Les Seals
70 ans d'excellence militaire
SEAL,
quatre lettres mythiques signifiant SEa, Air, Land, symbole des trois
dimensions dans lesquelles évoluent ces combattants américains d’exception.
Mais au fait, pourquoi 70 ans ? Parce que l’on considère généralement que
leur lignage plonge dans le passé jusqu’à la mise sur pied des Naval Combat
Demolition Units (NCDU) chargées, en juillet 1943 lors de l’opération
« Husky » (invasion alliée de la Sicile dans le cadre de la Seconde
Guerre mondiale), de détruire les obstacles subaquatiques gênant les opérations
de débarquement. Mais l’histoire est têtue et fait souvent fi des
simplifications trop hâtives. Car en vérité, l’affaire apparaît être tout de
même plus ancienne que cela.
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