vendredi 10 janvier 2014

Ligne de Front n°47

Voici le numéro 47 de l'excellent revue Ligne de Front des éditons Caraktere..


Sommaire de ce numéro 47 

 

Smashing the Foe!

Le chemin de croix de la 3rd Army en Lorraine

Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent en Normandie, marquant la première étape de la libération de la France occupée. Le 25 juillet, les forces américaines, sous le commandement du Lieutenant General Omar Bradley, rompent les défenses allemandes à l’extrémité Ouest de la tête de pont et se répandent dans les grands espaces. La 3rd Army, sous le commandement du Lieutenant General Patton, devient opérationnelle le 1er août et se faufile dans la brèche.


Le lance-roquettes Hs 297 "Föhn"



À la fin de l’été 1944, des ingénieurs allemands de chez Henschel, sous l’égide du professeur Herbert Wagner, mettent au point une petite fusée sol‑air pour lutter contre les avions alliés volant à basse altitude. Elle est destinée à être tirée par salves grâce à un lance-fusées multiple qui prend l’appellation de Hs 297 « Föhn ».
Le Föhn, vent fort, chaud et sec du massif alpin, donne son nom à un phénomène météorologique, l’« effet de Föhn », qui crée de puissantes ondes de gravité ascendantes et descendantes pouvant atteindre des vitesses verticales de 10 mètres/seconde. Ce surnom symbolise donc une arme à la puissance dévastatrice. Celle‑ci est adoptée en septembre 1944 dans le cadre d’un programme d’urgence antiaérien, pour lequel il est prévu d’en fabriquer, d’ici à avril 1945, 1 000 exemplaires. Bien que la production débute comme prévu en octobre 1944, seules 50 unités auront été livrées en février 1945.

Les États-Unis à la croisée des chemins

L'avenir des forces spéciales

On a beau consulter les oracles, il est difficile de décrire avec précision ce que sera la posture qui caractérisera l’United States Special Operations Command (USSOCOM) lorsque la poussière afghane aura définitivement été emportée par le souffle de l’histoire.
À écouter les déclarations des uns et des autres, il est cependant dès à présent possible, sans aucune prétention à l’exhaustivité, de dégager certaines tendances lourdes qui vont grandement contribuer à orienter débats et évolutions. Au menu, entre autres : redécouverte des fondamentaux, féminisation (si, si…) et tutti quanti. Examinons cela d’un peu plus près.

Breslau

La dernière forteresse du Reich

Le siège de Breslau, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas le premier que connaît cette cité fondée au Xe siècle au carrefour de la Via Regia et de la route de l’ambre sous le nom de Vratislavia (aujourd’hui Wroclaw en Pologne). En effet, lors de la campagne de 1806-1807 contre la Prusse, le Prince Jérôme Bonaparte à la tête de troupes bavaroises et wurtembergeoises l’a assiégée du 6 décembre 1806 au 7 janvier 1807. Après la reddition de la place forte, il y a capturé 200 canons et 2 500 prisonniers. En 1813, le Roi de Prusse qui y était réfugié, a appelé son peuple à prendre les armes pour libérer la patrie. Cette ville représente donc un symbole important du nationalisme allemand.

Sturmgewehr 44

L'arme d'une nouvelle ère

Vers la fin des années 1920, les ingénieurs de l’armement allemands ont entamé une réflexion portant sur l’adoption d’une munition nouvelle à usage de l’infanterie. À cette époque, la cartouche de base de l’Armée allemande, héritée de la fin du XIXe siècle, demeure la 7,9mm Spitzgeschoss Patrone [1] ou balle S. L’expérience de la Grande Guerre a démontré que dans le cadre de combats d’infanterie, où la distance de tir n’excède jamais 400 mètres, celle‑ci était nettement trop puissante. Alors que toutes les nations sont confrontées au même problème, les ingénieurs allemands vont être les premiers à réfléchir à la conception d’une munition d’infanterie aux dimensions réduites, susceptible de nécessiter moins de matière première et d’occasionner un coût de fabrication moins élevé.

A l'assaut!

Tactiques des troupes de choc à l'est

Dans toutes les armées du monde, l’assaut représente pour le fantassin le moment de vérité : s’élancer à découvert sous le feu ennemi, avec la peur nouée au ventre.
En réchappera‑t‑il vivant ou pas ?

Von Manstein

Le génie de la stratégie

Pur produit de la caste militaire germano-prussienne, Erich von Manstein effectue une carrière sans faute. Général en 1936, à 49 ans, il s’impose comme l’un des officiers les plus doués de sa génération. De septembre 1939 à son éviction en mars 1944, il occupe sur le front et sans interruption des commandements de plus en plus importants qui le conduisent, à partir de 1942, à la tête d’un groupe d’armées. À la fois apprécié et redouté par Hitler en raison de son indépendance et de son fort caractère, il est fait Generalfeldmarschall en juillet 1942, devenant le dix‑neuvième officier général de la Wehrmacht à obtenir cette distinction.

Seuls au monde!

Les soldats oubliés du Mikado

Le 18 décembre 1974, dans une partie reculée de l’île de Morotai. Il est tôt dans la matinée lorsqu’une petite troupe de soldats indonésiens encercle une cabane dans une clairière. Un homme, nu, en sort. Il s’apprête à pénétrer dans la jungle lorsque les soldats en émergent, chantant le Kimigayo, l’hymne national japonais. L’homme, d’une maigreur extrême, se fige, terrifié.
Il se laisse emmener sans résistance. Le chef du groupe contacte ses supérieurs par radio et annonce :
« Mission accomplie. » Il est 8h15.








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