mercredi 21 décembre 2016

Nouvelle lecture


Je viens de terminer le dernier livre de Ian KERSHAW, un historien britannique que j'adore, pour moi le meilleur sur la première partie du XXème siècle. 
Ce volume car il y en aura 2, traite de l'Histoire européenne de 1914 à 1949 m'a un peu déçu.
Je m'explique, le livre est bien écrit très intéressant mais pour quelqu'un qui connait plutôt bien la période c'est trop généraliste. 
Je ne dis pas que le livre n'est pas bien loin de moi cette idée, pour une personne ne connaissant pas ou peu cette période c'est une excellente introduction, mais moi je n'ai rien appris de plus que ce que je connaissais déjà.
Par exemple les deux guerres mondiales sont traitées en 40 pages c'est du rapido quand même.
Ce qui est intéressant c'est que le sujet est vu de plusieurs points de vue différents, anglais, allemand, français etc.
Je le répète ceux qui ne connaissent pas la période c'est un très bon livre et Khersaw un sublime historien.





Eté 1914. L'Europe plonge dans une guerre dévastatrice qui allait ébranler le système politique et les valeurs d'un continent entier. Une génération plus tard, alors que les survivants E du premier conflit mondial sont encore choqués d'avoir vu sombrer dans la barbarie une civilisation qu'ils considéraient comme un modèle, l'Europe s'achemine vers une déflagration plus inhumaine encore : une guerre où le massacre de civils occuperait une place centrale et dont le point culminant serait le génocide des juifs.
Le grand historien du nazisme Ian Kershaw livre une synthèse magistrale de ce premier XXe siècle européen ensanglanté par deux guerres mondiales et poursuit le récit de cette ère d'autodestruction jusqu'au moment où le continent émerge de ses ruines, recomposé en deux blocs, divisé par la guerre froide. 
Sa lecture restitue toute la cohérence de l'histoire européenne avec une maîtrise, une pro- fondeur de vue et une vivacité inégalables, mettant notamment l'accent, pour rendre compte de cet enchaînement catastrophique, sur quatre facteurs : l'explosion du nationalisme ethnique, la virulence des révisionnismes territoriaux, l'acuité des conflits de classe et la crise prolongée du capitalisme. Incisif, brillamment écrit, L'Europe en enfer est le livre de référence pour comprendre cette séquence fondatrice de notre présent.

dimanche 16 octobre 2016

Nouvelle lecture

Je viens de terminer le petit livre (200 pages) de Rémy PORTE qui a pour titre "Rompre le front ?" Novembre 1914 - Mars 1918.
On se rend bien compte de l'énorme difficulté que les armées Franco-Britanniques ont eue pour percer ce front surtout durant les premières années avec des moyens limités.
Un exemple frappant il fallait 50 obus de 75 pour en mettre un dans une tranchée de 1,50 de large.
Je le conseille à tous les passionnés de la WW1, on y apprend des tas de petites choses intéressantes et en plus il y a pleins d'écrits que ce soit des généraux en chef jusqu'au poilus qui souffraient le martyre dans sa tranchée.





 De l'automne 1914 au printemps 1918, les armées des belligérants sur le front de France restent installées dans ce que l'on appelle très vite la guerre de siège. L'impressionnant réseau défensif qui s'articule autour des tranchées, des barbelés et des mitrailleuses interdit tout retour aux manoeuvres en rase campagne alors que les lignes sont figées de la Suisse à la mer du Nord, ce qui rend impossible d'espérer déborder par les ailes. 
Pendant plus de trois ans, sortir de cette immobilité imposée est l'obsession de tous, soldats et généraux, civils et militaires. Chacun tente de proposer sa réponse: l'ouverture de nouveaux théâtres d'opérations sur des fronts extérieurs pour certains, la coordination croissante des efforts des différentes armées alliées, la mise au point de nouveaux matériels et de profondes évolutions doctrinales pour d'autres.
Prises isolément, aucune de ces propositions ne se révèlera suffisante. Et pourtant, à l'été 1918, l'endurance dont les poilus ont si longtemps fait preuve trouve sa récompense, puisque désormais les Alliés disposent d'une totale supériorité humaine et matérielle.
La diplomatie, la politique, la technique, la doctrine sont ici mises en parallèle, essentiellement à partir des témoignages des combattants, soldats et chefs, pour mieux comprendre cette aberration historique et militaire que fut le front continu de la Grande Guerre.

dimanche 9 octobre 2016

Nouvelle lecture

Je viens de terminer le livre de Philippe Richardot sur la guerre à l'Est, "Hitler face à Staline, le front de l'Est 1941-1945".
Ce livre m'a bien plus, bien écrit même si je trouve que la partie 1943-1945 est traitée beaucoup plus rapidement que la partie 41-42.
Le gros reproche que je ferais à ce livre c'est qu'il n'y a pas une carte, je trouve ça dommageable à la compréhension de certaines batailles pour un néophyte.

Mais je le conseil à tous les amoureux du Ostfront en complément des livres de Nicolas BERNARD et de Boris LAURENT.








L' ouvrage suit, selon un ordre chronologique, le face-à-face qui a opposé les deux grands totalitarismes de l Histoire, du pacte germano-soviétique à la défaite de l Allemagne.
Philippe Richardot retrace en détail les étapes de ce conflit qui a fait basculé l Histoire ; très fin connaisseur de la guerre, il fait revivre sous les yeux du lecteur les personnages de premier plan qui ont participé au front de l Est, et restitue en des termes saisissants la violence des combats, la puissance des armements, et l écheveau inextricable des stratégies et des hasards qui ont présidé à la marche de l Histoire.
L ouvrage, qui intègre les travaux les plus récents sur la question, a pour ambition de proposer un récit vivant et documenté de ces événements à tous les amoureux de l Histoire, autant que de proposer une synthèse de référence aux historiens et aux étudiants.

dimanche 21 février 2016

La semaine dernière à Survilliers j'ai récupéré la dernière version de la règle Blitzkrieg, la V3 auprès de http://www.comitatus-figurines.com/.



Je ferais un petit résumé bientôt. Possédant déjà la V1 et la V2 je suis un peu en terrain connu.

Blitzkrieg est une règle de jeu avec figurines permettant de recréer les combats de la seconde guerre mondiale. Chaque joueur prend le commandement d'une ou plusieurs compagnies d'infanterie qui peuvent être appuyées par des sections de blindés, de l'artillerie ou de l'aviation. Chaque élément dans le jeu représente un groupe de combat d'une dizaine d'hommes, deux ou trois armes de soutien (mitrailleuse, mortier ...), un canon ou un véhicule.

La nouvelle édition se présente sous la forme d'un livre de 240 pages en couleur avec de nombreux schémas explicatifs. Il est accompagné d'une fiche de référence regroupant toutes les informations utiles pour une partie.

dimanche 24 janvier 2016

Nouvelle lecture

Voici le 4ème livre de Jean-Yves Le Naour sur la Première Guerre Mondiale. Celui-ci à pour titre 1917 qui traite de l'année 1917, je suis très fort quand même.
Ce volume m'a bien plus comme celui de 1914, certes il est comme les autres assez centré franco-français mais moins de politique intérieure.
C'est une année cruciale avec l'entrée en guerre des USA, la révolution Russe, c'est aussi l'offensive Nivelle qui débouchera sur des mutineries dans l'armée française, pas aussi forte que dans certains livres anglo-saxons traitant ce sujet.
L'effondrement italien à Caporetto et son rétablissement sur la Piave, la guerre sous-marine allemande à outrance.
Mais comme toujours certains sujets sont survolés voir ignorés






1917 est une année de rupture. Le peuple épuisé, las de la guerre, doute et réclame la paix. Chacun cherche une porte de sortie honorable : le gouvernement français hésite, la Grande-Bretagne s'effraie, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg, qui voudrait en finir, est congédié, tandis que la Russie renverse le tsar. L'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles I er, et le pape Benoît XV élaborent quant à eux des projets de paix. 
En vain, personne n'étant prêt à en payer le prix. 1917 est aussi l'année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XX e siècle, avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchevique. La guerre, non plus nationale mais idéologique, échappe aux Européens et fait apparaître un monde nouveau, coincé entre deux messianismes : l'idéalisme wilsonien et le communisme. 
 Après 1914. La grande illusion, 1915. L'enlisement et 1916. L'enfer, Jean-Yves Le Naour continue de mettre son talent narratif au service de l'histoire et raconte avec brio cette année charnière. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n'épargne aucune grande figure. De l'échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l'Autriche, aux basses manœuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé.

dimanche 3 janvier 2016

AAR Iron Cross

Voici un petit compte rendu de ma première partie de Iron Cross

AAR IRON CROSS DE GREAT ESCAPE GAME

OdB
Armée Anglaise : (11 tokens et 43 BP)
1 HQ
3 Squads d’infanterie don’t 1 PIAT dans deux squads.
1 MG
1 Mortier
2 Sherman 75mm
1 Sherman Firefly

Armée Allemande (10 tokens et 43 BP)
1 HQ
3 Squads d’infanterie avec 1 Panzerfaust chacun
1 MG
1 Mortier
1 Panther Elite
1 Panzer IVh

Scénario

Rencontre avec 3 objectifs à prendre et détruire 2/3 des BP adverses. (C’est-à-dire 28 BP par camps)
Vue du champ de bataille




Premier tour

Initiative allemande 6 au dé contre 5 pour l’anglais
Le mortier allemand se positionne derrière une maison tandis que le HQ allemand investit cette maison pour avoir un bon observatoire.
Le panzer IVh se cache pour pouvoir agir plus tard tandis qu’il est protégé par un détachement d’infanterie.

Le Panther file sur l’aile droite vers la route.
L’anglais installe aussi son mortier tandis qu’un détachement d’infanterie prend possession de la première maison soutenu sur sa droite par un Sherman sur le qui-vive.
Sur l’aile droite anglaise un détachement d’infanterie occupe rapidement une maison avec un Firefly en soutien.



Deuxième tour

Même punition, initiative allemande 6 au dé contre 5 pour l’anglais


Troisième tour

L’anglais prend l’initiative 6 au dé contre 1 pour l’allemand
Le panzer IVh sort de sa cachette mais le Firefly fait un test de réaction et parvient à toucher le char allemand qui explose sous le coup du 17 pdr.
Le Panther par deux fois tente un tir sur le Firefly mais en vain, l’équipage va être muté sur l’Ostfront.
Le mortier allemand inflige deux marqueurs de moral au squad anglais qui monte à 3.

Quatrième tour

L’anglais garde l’initiative 5 au dé contre 1 pour l’allemand
Le Sherman de réserve arrive en renfort sur la gauche anglaise.
Le HQ occupe un bâtiment central.
L’allemand choisit de tirer au mortier sur le squad anglais et le fait dérouter.
Un squad et la MG entre en renfort.
Le Panther détruit le Firefly.




Cinquième tour

L’allemand récupère l’initiative sur un 5 au dé contre 1 pour l’anglais
Un Sherman arrive en renfort.




Sixième tour

L’anglais reprend l’initiative 6 au dé contre 5 pour l’allemand
Le squad allemand détruit le Sherman sur la colline au panzerfaust.
L’équipage du panther abandonnera son véhicule suite aux tirs qu’il a reçu et qui le fera craquer au moral.
 


 Pas de 7ème tour, le joueur anglais arrive à 28BP de perte contre 25 pour le joueur allemand, aucun des objectifs n’est contrôlé par un joueur.

Petite victoire aux points de l’allemand.

Excellente partie, jeu très agréable mais qui peut surprendre par sa phase de tir. Pour l'infanterie on ne retire pas les figurines une par une mais lorsque le squad atteind son moral maxi.